François PEREZ dit PACO, artiste peintre
François PEREZ, dit PACO, d'origine espagnole, a été un marginal. Il s'est voulu tel parce que les conventions sociales ne lui convenaient pas.
Pour y parvenir, ou presque, il a su s'affranchir des nombreuses contraintes qui sont le lot de la vie quotidienne. Ainsi n'a t'il jamais voyagé, jamais assisté aux mondanités, jamais pratiqué les sports ou les spectacles. Il s'est voulu « rebelle » avec tous les inconvénients afférents à la liberté et il y a réussi dans une certaine mesure.
Cette liberté presque acquise, se retrouve dans ses tableaux, tout au long d'une oeuvre variée qui ne compte pas moins de 600 toiles dessins et sculptures de toutes sortes, sans parler de ses collages, assemblages et écrits à caractère satirique.
Ses toiles par exemple, figuratives ou non, démontrent son mépris des formes conventionnelles et son désir d'aller au delà des apparences.
Y éclate son sens de l'esthétisme, de la couleur, de la perspective et son instinct de créateur aux moyens nombreux. On peut dire qu'il a peint toute sa vie et que le modernisme de ses oeuvres frappe l'oeil et le coeur tant que ce qui en ressort se passe de commentaires.
A l'évidence il a trouvé sa « thérapie » ...
De ce fait il avouait lui même exprimer, au travers de ses oeuvres son mal de vivre, son cri de douleur. C'est un souffle teinté d'impulsivité, qui le poussait à plaquer ce que son corps et son esprit ressentait, avec un incessant ballet de mouvements intemporels.
Rêve ou Réalité, François Perez, n'a jamais su où était la frontière entre les deux. Au départ, point de sujet de prédilection. Il laissait errer son imagination pour finir par exploser tel un feu d'artifice où couleurs et images prenaient forme selon l'humeur du moment.
Avec une dominante rouge pour certaines oeuvres, du noir pour d'autres. Les extrêmes, encore les extrêmes qui font toucher du doigt l'émotion suprême qu'il savait si bien restituer.
S'il fallait le classer on pourrait dire que son style est abstrait teinté de figuratif où chacun se retrouve.